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L'événement du Déluge, un récit planétaire : témoignages

Il est maintes fois instruit que la Torah écrite, le Pentateuque, n'est pas un livre d'histoire, un livre ancien appartenant au passé. Elle est l’expression immuable de la Volonté de D.ieu et sa source se situe au niveau de la Sagesse supérieure. Néanmoins, le sens littéral des événements est bien réel, au-delà des enseignements, de la profondeur et de la dimension intemporelle de chaque verset. Si l’eau des océans était de l’encre et les roseaux des plumes, ils ne suffiraient pas à révéler son immensité. C’est pourquoi, concernant le récit de l'Arche de Noé, la découverte ou non de celle-ci ne doit en rien altérer la véracité des 7 lois transmises à l'Humanité de génération en génération par Adam le premier homme. Car la Foi en un D.ieu unique est intrinsèque à l’homme, elle vivifie l’âme de celui-ci et n’a nul besoin de preuves historiques ou matérielles. Tenir un morceau authentique de l’Arche ne doit en rien ajouter dans la foi ni être l’objet et la cause de son éveil.

D'un autre côté, il est intéressant de souligner que l'histoire de l'Arche de Noé et du Déluge a toujours suscité la curiosité des hommes qu'ils soient croyants en un D.ieu ou non. Archéologues et historiens à travers le monde ont exploré le mont Ararat, lieu supposé de son accostage, et ont recueilli des récits, anciens ou récents. De nos jours, plusieurs ouvrages en différentes langues traitent de sa recherche et localisation, dont voici les quelques témoignages suivants aux fils des siècles.

Il est avéré qu'au cours de l'histoire d’anciennes civilisations ont légué au patrimoine de l'Humanité de nombreux récits et témoignages qui évoquent un cataclysme sans précédent, un Déluge planétaire. Celui-ci, évoqué également dans le Pentateuque, se serait abattu sur toute la terre, détruisant hommes et bêtes. Ces témoignages, qu'ils soient sumériens, grecs ou indiens, relatent tous le recouvrement de la terre par les eaux. A ce propos, c'est en 1872, que l'assyriologue George Smith participera au déchiffrement des tablettes d'argile trouvées dans la bibliothèque du roi assyrien Assurbanipal à Ninive. Il découvrira le récit de l'épopée de Gilgamesh figurant sur la onzième tablette sur laquelle est gravée le récit d’un déluge mésopotamien. Gilgamesh aurait été le grand roi d'Urouk, une ville de la Basse Mésopotamie, en quête d'immortalité. Il aurait rencontré lors de sa quête un personnage nommé Utanapishtim qui lui raconta l'évènement du déluge auquel il a survécu. Cette version du déluge témoigne d'une inondation destructive provoquée par l'ensemble des dieux, dans le dessein de détruire toute l'humanité alors décadente. Utanapishtim sera alors sauvé grâce à la bienveillance d'un seul dieu, Ea : " (Le dieu dit :) Homme de cette ville, démolis ta maison et construis un bateau...Renonce à tes biens et sauve ta vie. Embarque avec toi un spécimen de chaque être vivant. Le bateau que tu vas construire, sa largeur et sa longueur doivent être semblables. Couvre-le d'un toit....Lorsque le bateau fut construit on procéda à son chargement, en attendant le Déluge. (Utanapishtim parle :) Le soir du septième jour, le bateau était achevé...Je chargeai à son bord tout ce que j'avais de spécimens d'espèces vivantes. Toute ma famille et ma parenté je fis monter sur le bateau...A la première lueur de l'aube, monta de l'horizon une sombre nuée...Le silence de mort de l'orage traversa le ciel et ce qui était lumineux se changea en ténèbres. Comme une bataille, le cataclysme passa sur les hommes...Même les dieux furent épouvantés par le Déluge, six jours et sept nuits...Le septième jour l'ouragan ralentit. Le déluge cessa. Tous les peuples étaient redevenus d'argile. Par la lucarne, la lumière du soleil tomba sur mon visage. Je me jetai à genoux et en pleurant, je cherchai les côtes, les rivages de la mer. Le bateau accosta sur le mont Nisir...Le septième jour je fis sortir la colombe : elle s'envola mais revint car aucun perchoir ne lui était offert. Je fis sortir l'hirondelle, elle revint. Je fis sortir un corbeau, il partit et voyant les eaux se retirer, il picora, voltigea et ne revint pas vers moi. Alors je fis une offrande et un sacrifice aux quatre vents ".

L'épisode du déluge est également attesté dans la fameuse "liste royale sumérienne". Le texte, rédigé sur des tablettes trouvées dans les ruines de Nippur, énumère le liste des souverains sensés avoir régné dans la région de Sumer : " Après que le Déluge eut tout nivelé, la royauté s'établit à Kish ". Par ailleurs, des traditions orales de nombreux peuples ont conservé des récits évoquant une submersion totale de la terre, éradiquant toute vie terrestre à l'exception de quelques personnes sauvées grâce à un navire. De tels mythes existent chez des peuples vivant dans des contrées aussi éloignées que l'Inde, la Grèce, l'Australie, l'Amérique du Nord ou la Scandinavie. Dans la mythologie grecque, il est raconté que la race humaine était devenue décadente à tel point que Zeus décida de provoquer un déluge. Il choisira Deucalion et Pyrrha, les seuls humains justes, à qui il donnera l'ordre de construire un bateau qui accueillera les animaux. Puis, à la suite du déluge qui dura 9 jours et 9 nuits, Deucalion et Pyrrha jetteront derrière eux des cailloux. Les cailloux qui ont été lancés par Deucalion se transformeront en hommes, tandis que ceux lancés par Pyrrha se transformeront en femmes. Le premier homme se serait nommé Hellèn, origine du nom de la civilisation des Grecs Hellènes. Dans son Dictionnaire biblique, l'Eglise adventiste a publié une carte recensant les divers récits de déluge locaux (carte ci-contre).

Dans la Haute Antiquité, les Perses appelaient les Montagnes d'Ararat “Khouhi-Noukh”, la "Montagne de Noé". En 400 av. l'ère vulgaire, Epiphane de Salamine écrira : " Aujourd'hui encore, on montre les restes de l'Arche de Noé dans le pays des Kurdes." Le chaldéen Bérose écrira en 275 av. l'ère v. : " On dit que l'on voit encore les restes de l'Arche sur la montagne des Cordiens. Certains ont rapporté de ce lieu des morceaux de bitume dont elle était enduite...Les habitants de la région du Caucase grattaient le revêtement de bitume de l'Arche de Noé, qu'ils avaient retrouvée pour s'en faire des contrepoisons et des talismans." Le roi Sanchérib sera tué par ses fils sur le Mont Cordou, tandis qu'il s'apprêtait à les sacrifier sur un ancien lieu de culte voué à l'Arche. En 30 av. l'ère v., l'Egyptien Hiéronymus, auteur des "Antiquités phéniciennes", mentionnera l'Arche dans ses écrits. Dans les sources hébraïques, Yonathane ben Houziel atteste que l'Arche se trouve sur les Monts Cardon situés dans une région au nord-ouest de l'Iran, entre la Turquie et le Kurdistan. L'un de ces sommets porte le nom de Cardanya et l'autre Armanya.

Le Targoum d'Onquélos, la traduction araméenne de la Torah écrite, cite les montagnes de Cardou, origine du nom de Kurde ou Kurdistan. En Perse, lors de l'épisode de Pourim, les exégètes précisent que Haman et ses 10 fils furent pendus à l'une des poutres de l'Arche de Noé. L'ami d'Hérode I, Nicolas de Damas écrira : " Dans la province de Miniade, se dresse une haute montagne nommée Baris où, dit-on, plusieurs personnes se sauvèrent pendant le Déluge, et qu'une arche dans laquelle aurait vécu un homme a échoué sur cette montagne." Jérôme et Théophile d'Antioche évoquent successivement les restes de l'Arche demeurés intacts sur l'Ararat. L'historien Flavius Joseph relatera dans ses écrits qu'il est notoire à son époque que les vestiges de l'Arche s'y trouvaient. Toujours selon Flavius Joseph, les Arméniens auraient nommé ce lieu "descente" ou "sortie". Il notera que le nom d'une ville proche de la montagne nommée Nakhchevan, veut dire en arménien "lieu d'accostage", et il ajoutera : " Car c'est là que l'Arche a touché terre. " Au Ier siècle, le roi d'Adiabène Mounbaze donnera à son fils Isitas la région de Céron où se trouvait l'Arche. En 330, le moine Jacob tentera l'ascension de la célèbre montagne et en ramènera un fragment qui sera conservé comme relique dans le monastère d'Etschmiadzin jusqu'en 1829, date de la destruction de ce monastère par un tremblement de terre. Le célèbre voyageur juif du XIIème siècle, Benjamin de Tudèle, écrira avoir entendu que des Arabes auraient transféré des restes de l'Arche dans un lieu de prières. Dans le cadre de témoignages de même nature, l'historiographie distingue également les témoignages écrits de l'évêque Epiphane de Constantinople, de Jean Chrysostome, de Faustus de Byzance, du roi Héraclius qui aurait entrepris une expédition et visité le site, de l'évêque Isidore de Séville, du voyageur Marco Polo, et du roi d'Arménie Haithon, qui, en 1245, témoignera de l'existence de l'Arche que l'on peut apercevoir lors des fontes des neiges. (Photo : encre en pierre retrouvée par l'archéologue Ron Wyatt)

Au XIXème siècle, l'explorateur Claudius James Rich, le Dr Freidrich Parrot et Haji Yearam entreprendront une expédition du Mont Ararat. En juillet 1840, les autorités turques ottomanes enverront des équipes d'ouvriers suite à une éruption sur les flancs de l'Ararat. L'une d'entre elles découvrira alors les restes d'un très grand navire dont la partie accessible est divisée en trois chambres. En 1856, trois savants britanniques feront l'ascension de l'Ararat. Ils découvriront les vestiges d'un très grand navire bloqué dans les glaces, mais garderont le silence durant 62 ans. En 1918, un journal à grand tirage publiera un récit évoquant le témoignage de l'un des trois savants britanniques corroborant les faits. En 1872, l'assyriologue anglais Smith découvrira des traces écrites du récit du Déluge dans la littérature cunéiforme. En 1876, James Bryce, membre de la Société de Géographie Royale de Londres, fera l'ascension du Mont Ararat et apercevra parmi des blocs de glace une pièce de bois d'environ 1 mètre de long et 20 cm d'épaisseur, visiblement taillée. En 1883, suite à une avalanche, le gouvernement turc ordonnera une enquête et fera appel à un glaciologue britannique nommé Gascoyne. Lors d'une excursion, l'explorateur observera les restes d'un antique vaisseau pris dans la glace. En 1887, l'archidiacre Nourri découvrira les vestiges de l'Arche, formée de poutres de bois très épais et de couleur rouge sombre. Il rendra compte de sa trouvaille au congrès du Parlement Mondial des Églises qui classera l'affaire.

En août 1916, l'aviateur russe Vladimir Roskovitsky observera lors d'une mission de reconnaissance à la frontière turque, un lac gelé sur le versant oriental du Grand-Ararat et reconnaîtra la carcasse d'un gigantesque navire. Le capitaine Koorbatoff survolera à son tour la région et confirmera les faits. Il fera son rapport au tsar Nicolas II qui ordonnera immédiatement une expédition terrestre. Celle-ci sera dirigée par Roskowitsky et l'italien Angelo Palego, accompagnés de 150 hommes. En 1914, Arno Poebel publiera le récit du Déluge d'après des plaquettes de la littérature sumérienne trouvées dans la cité de Guilgamesh, premier roi d'Urouk. En 1943, le journal de l'armée américaine "Stars and Stripes" publiera : deux pilotes de l'armée de l'air qui ont décollé d'Erivan, en Russie, pour se rendre en Tunisie, ont aperçu, en passant au-dessus de l'Ararat, un grand bateau à moitié immergé dans un petit lac à très haute altitude. Vers la même époque, le major Jasper Maskelyn, chef des services soviétiques de camouflage, citera les exploits de l'un de ses hommes qui a repéré les décombres d'un antique navire sur l'Ararat. En 1952, suite aux témoignages d'un arménien nommé Alin, l'alpiniste Fernand Navarra entreprendra sa première expédition et scrutera les flancs de la montagne Ararat. En juillet 1953, Navarra et son camarade Seker trouveront une étrange masse sombre. Ils parviendront à s'en approcher d'une centaine de mètres et prendront des photos. Navarra fera des conférences au Palais de Chaillot à Paris, suite à quoi, le visa d'entrée dans la zone militaire de l'Ararat lui sera refusé par les turcs. En 1955, Navarra découvrira finalement des morceaux de poutres en bois sculpté. Il procèdera à plusieurs analyses scientifiques au carbone 14 dans différents laboratoires européens, qui les dateront entre 3000 à 5000 ans, représentant l'époque approximative du Déluge. Il publiera un compte-rendu de ses premières découvertes dans un volume intitulé "J'ai touché l'Arche de Noé", paru en 1956. (Photo : tablette écrite en akkadien. Le texte évoque la célèbre épopée du roi Guilgamesh, ainsi que le récit du Déluge et du Noé sumérien.)

Le 31 Juillet 1969, accompagné de l'équipe américaine SEARCH, Navarra découvrira à nouveau du bois provenant de l'Arche. En 1974, Harold Cumming publiera une photographie prise par un satellite de la Technologie des Ressources Terrestres (ERTS), à 720 kilomètres au-dessus du mont Ararat. Le cliché montre un objet non identifié sur le flanc de la montagne. D'après l'ancien sénateur Franck Moss, alors président du Comité sénatorial pour les questions spatiales, “l'objet aurait sensiblement la taille et la forme de l'Arche de Noé”. On distingue aussi les travaux et témoignages de l'archéologue Hardwidke Knignht, de Ray Lubeck, d'Ed Davis, du pilote Vince Will, du colonel Walter Hunter, de David Duckworth, du photographe William Todd, de Charlie Mc Callen, et de l'alpiniste James Corbin, auteur de "Les Explorateurs de l'Ararat".

 



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