Quels chemins pour une vraie Paix ?
En cette fin de XXème siècle, il est manifeste que l’humanité aspire à la stabilité politique, à la fraternité et à la cohésion entre les peuples. Mondialisme ou universalisme, ce ne sont pas les théories, les qualificatifs et les attraits qui manquent. Ce serait plutôt le véritable chemin à suivre qui fait défaut. Désormais, faire de ce monde un havre de paix, matériel et spirituel, est l’entreprise salutaire incontournable des politiques du XXIème siècle, mais également la quête de chaque homme. Face à ce nouveau défit, plusieurs associations internationales, auxquelles se sont associés des messages de sympathie d’hommes politiques de nombreux pays, se sont engagées autour d'une campagne d'information d'intérêt public sur le thème des 7 lois Noahides, à l'intention de tous les citoyens des États du monde.
Cette mobilisation autour du leitmotiv : J'apprends les 7 lois Noahides ", a pour but de faire connaître et de promouvoir les valeurs essentielles et fondamentales de vie léguées par Noé à l'humanité, mais également d'inviter les humains à les respecter et les appliquer. Effectivement, c'est dans l'objectif suprême de maintenir l'humanité au sein du Projet divin que la Bible hébraïque (1) préconise, ordonne devrions-nous dire, l'acceptation des 7 lois fondamentales, qu'elle nomme " les 7 Commandements des Enfants de Noé ", que chaque individu doit respecter et accomplir.
Déjà, des organes de presse des quatre coins du monde se sont fait l'écho de ces 7 lois qui s'adressent à tous les humains, et des sites internet en plusieurs langues ont vu le jour. Actuellement, plusieurs milliers d'hommes et de femmes d'origines et de cultures différentes adhèrent déjà au respect de ces lois universelles et participent à des manifestations. A leurs têtes une figure emblématique, le célèbre archéologue Vendyl Jones, qui depuis plusieurs années milite en ce sens et organise des conférences sur ce sujet. Conscient que le monde aspire à la vérité et à la justice, afin que celui-ci devienne une demeure sûre, stable et prospère, ces derniers proclament que les 7 lois Noahides sont :
- la Charte éternelle des Nations, le Code civil le plus ancien de l'humanité
- Un guide pour parvenir à l'équilibre mondial et à la paix universelle.
A leurs sujets, ce n'est pas sans raison que l'un des grands maîtres en la matière, Maïmonide (2), énonce les 7 lois pour l'Humanité juste avant les lois qui traitent de la venue du roi Messie (3). A ce propos, le Rabbi de Loubavitch (4), principal initiateur de cette campagne pour la reconnaissance de ces 7 lois, fait remarquer que cette juxtaposition a un sens : " C'est en faisant connaître et appliquer ces lois que l'on ramènera le genre humain sur la voie de l'humanité, et que l'on mettra en place les conditions ambiantes adéquates à l'instauration du règne du Messie ".
En 1991, le Congrès américain ouvre la voie en proclamant une Journée de l'Éducation. Dans le cadre de la Loi d'intérêt public votée à l'unanimité par les membres du Congrès, ils reconnaissent la transmission historique des valeurs et principes éthiques qui sont les bases des sociétés civilisées. Que ces lois sont le fondement de la société depuis l'aube de la civilisation, quand elles ont été reconnues comme les 7 lois Noahides. Pour ce faire, il nous faut avoir conscience que parmi les actes préparatoires à l'avènement du Messie, on doit inciter les peuples à adhérer, au-delà de tout prosélytisme et d'appartenance à une quelconque tendance, à cette morale de l'Humanité qui est la condition sine qua non à la Délivrance.
Après des siècles de conflits pour la domination des hommes et du monde, et inversement pour la liberté des hommes et un monde plus juste, on constate que si l’avenir de l'humanité parait équivoque, jonché de querelles et sans solution, elle garde apparemment l'espoir de voir que se réalise un jour le verset d'Isaïe (2-4), gravé sur la façade de l'ONU : " Les Nations forgeront des socs de charrue de leurs glaives et des serpettes de leurs lances ; un peuple ne tirera plus l'épée contre un autre peuple, et on n'apprendra plus l'art des combats ".
Meyer Tangi
|